Soutien aux défenseurs de l'environnement

FNE04 : CRUIS, POURQUOI CE SILENCE ?

À nos adhérents qui s’interrogent.

Le parc photovoltaïque de CRUIS ou plutôt sa mise en œuvre a fait le bonheur de certains médias et le buzz sur les réseaux sociaux. Beaucoup se sont étonnés de notre silence. Le twitt  façon Lucky Luke n’est pas notre style, et cette fois encore, nous avons pris le temps d’un débat interne. Cependant, si sur le fond du problème nous ne partageons pas forcément la position des opposants, le mode d’action de l’entreprise ne peut nous laisser indifférents.

•  Notre vision plus « départementale », fait que pour nous, Lure n’est pas le seul lieu « emblématique » du 04 : de notre point de vue l’ensemble du département des Alpes de Haute Provence est unique !
• Le passage à l’utilisation d’une énergie renouvelable est (aussi de notre point de vue) une évolution nécessaire pour le pays.
• Nous avons pour principe d’étudier chaque projet en détails mais aussi en regard des autres projets existants ou prévus. Celui-ci n’a pas fait l’objet d’une démarche différente. Nous n’avons pas lancé de procédure juridique à son propos, et le tribunal a débouté l’association qui l’a tenté

Cependant, ne nous y trompons pas : aujourd’hui certains évènements récents ne sont pas sans rappeler à la mémoire de nos militants, d’autres lieux en France ( Sainte Soline, Sivens, Notre Dame des Landes, etc..) où la voix des défenseurs de l’environnement a été bâillonnée de façon brutale et osons le dire au mépris de la démocratie (liberté de manifester) et des citoyens (protection des populations).

D’ailleurs, en parallèle sur ce type d’intervention musclé un podcast de «3 min pour comprendre la Justice à deux vitesses» est consultable sur le site France Inter.

Lien du podcast : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/hugo-clement-en-toute-subjectivite/hugo-clement-en-toute-subjectivite-du-mercredi-20-decembre-2023-5870664

Dans ce même podcast Hugo Clément relève que : » Y aurait-il en France une organisation autorisée à saccager les bâtiments publics, à agresser les forces de l’ordre et à intimider physiquement ses opposants, sans que personne ne réagisse ?»

En somme, dans cette situation notre solidarité et notre soutien bienveillant vont à celles et ceux qui marchent face aux chars.