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Café-débat à Sisteron pour la Journée internationale des forêts
Publié le 29 mars 2018
La question de la forêt comme gisement d’énergie renouvelable a été soulevée lors du café débat le mercredi 21 mars à la brasserie des Arcades à Sisteron. Xavier Farjon, Richard Fay et Pierre Honoré soulèvent chacun leur tour le rôle de l’écosystème forestier, l’impact climatique de la déforestation ainsi que la centrale d’UNIPER à Gardanne et ses effets.
Nous parlons donc de la fonction écologique de la forêt et du besoin de la conserver. Hors, l’exploitation du bois comme énergie renouvelable ne va pas forcément dans le sens de conservation des forêts comme on a pu le voir pour le cas de la centrale biomasse à Gardanne. En effet, pour le cas de cette centrale à échelle industrielle plusieurs choses ont été énumérées :
- Le projet ne souhaite pas faire de cogénération, c’est-à-dire la production de chaleur et d’électricité par la combustion du bois (la fumée de combustion faisant tourner des turbines produisant de l’électricité). Le bois serait utilisé seulement pour la production de chaleur.
- Ensuite, la quantité de bois nécessaire pour faire fonctionner cette centrale est démesurée par rapport au gisement sur le territoire et imposerait l’importation de bois de forêts d’autres continents.
- La pollution de l’air a également été traitée lors du débat puisque la combustion du bois rejette dans l’air le CO2 stocké dans l’arbre. Ce CO2 rejeté en masse dans l’air se répand bien plus vite que ce que les arbres de leur vivant sont capables de capter.
Les personnes présentes ont beaucoup participé et animé le débat en partageant leurs expériences personnelles ou leurs connaissances et ont posé des questions pertinentes.
Nous avons interrogé la viabilité des énergies renouvelables (principalement le bois, mais aussi les éoliennes), leurs impacts sur les écosystèmes pour finalement tenter de conclure que nous n’avons pas forcément de «bonne gestion» de la forêt puisque celle-ci a plusieurs fonctions et touche différents acteurs.
L’idée principale ressortant étant une gestion à petite échelle par de petites structures localisées. Nous ne pouvons pas avoir la prétention de vouloir gérer la forêt puisque c’est à la base naturel et que l’Homme ne peut pas savoir faire mieux que la nature. Si par contre il a un besoin dépendant de la nature il doit savoir faire en impactant et en désorganisant le moins possible l’existant naturel.Partenaires : Journée Internationale des Forêts, Patagonia
