La journée technique sur le broyat de déchets verts et agriculture, retour en images
Le broyat en deux temps, trois mouvements
Comme espéré, la matinée a été riche d’échanges et d’apprentissages. D’abord dans la salle communale de Château-Arnoux-Saint-Auban, le directeur de service technique de la communauté de communes Alpes Provence Verdon (CCAPV) et Agribio04 ont pu parler des conditions pour assurer une broyat de déchets verts de qualité et de sa distribution, ses propriétés et ses bénéfices pour les agriculteurs. Dans un second temps, l’assemblée a ensuite pu visiter la ferme GAEC Champ des Ânes pour observer les effets cinq ans après l’apport massif de broyat sur une parcelle expérimentale.
Compte-rendu, présentations et documents techniques à télécharger ici
Le broyat intéresse pour plusieurs raisons. C’est une ressource produite dans le périmètre de la collectivité qui permet de conserver et retourner à la terre la matière organique. Sous la forme d’un broyat frais ou partiellement composté, son utilisation (et donc les contraintes qu’elle pose) diffèrent et l’assurance de l’absence d’indésirable comme le plastique n’est pas aisée. Pourtant l’engouement a été tel que la collectivité a dû instaurer une liste d’attente pour fournir les agriculteurs intéressés par le dispositif.
Si l’intérêt du broyat fait consensus, en permettant notamment de structurer le sol et faciliter la biologie, structurer une connaissance de ces bénéfices pose, en revanche, une difficulté expérimentale. Ainsi peu d’expérimentations alimentent un corpus sur le maraîchage en terrain montagneux, plus propice à un appauvrissement en matière organique que les terrains en plaines. Par ailleurs, de nombreuses questions techniques et réglementaires se posent, mais l’un des freins revenu plusieurs fois sont les mauvaises expériences avec des broyats mélangés de plastiques, faute d’un contrôle intransigeant par les opérateurs.
